ATTENTION
Ce texte est une suite. Si vous n'avez pas lu le début, suivez le lien dans la description pour comprendre l'histoire.

III

Il passa son enfance à garder son troupeau,
A mener ses brebis vers les fraîches pâtures,
A les traire en contemplant la vaste nature,
A tondre leurs toisons et à tanner leurs peaux.


Il se levait quand le matin était ombreux,
Et ne se couchait pas avant le crépuscule,
Allant parfois jusqu’à jouer les noctambules
Pour contempler, rêveur, les astres langoureux.


Il chantait bien souvent de grandes pastorales :
Le jour, le torse haut, l’allure magistrale,
Rythmant sa mélodie aux coups de son bâton ;


Et la nuit, dévorant de splendides prunelles,
Dans le calme des monts, lentement, à sa belle,
En lui caressant suavement le menton…


P.L.